Jardin urbain = jardin toxique (2)

En 2012, je lisais un article dans le canard mentionnant la forte toxicité des légumes cultivés dans les jardins urbains à Berlin (cf post : jardin urbain= jardin toxique (1)), toxicité fortement liée à la pollution générée par le transport automobile et aboutissant à la contamination des plantes potagères par les métaux lourds (dont le plomb). Nous sommes en 2016, et du coup dans mon précédent post, je me demandais 1) ce qu’il en était en Suisse et 2) si les légumes cultivés dans les jardins urbains cultivés dans les quartiers pauvres n’étaient pas plus toxique que les autres.

Je n’ai pas de réponse à ces questions, du coup, je me suis lancée dans une petite recherche documentaire, que je vous relate ici, parce qu’elle me semble assez significative des aveuglements de notre société, de notre relative cécité face aux désastres écologiques, de nos vaines tentatives de croire que malgré tout, nous, chacun dans notre coin, individuellement, on va s’en sortir quand même. Avec des petits gestes tous simples, un peu de jardinage par exemple….Et ça, ça nous rassure.

Sauf que bon, dans la vraie vie et dans le vrai monde et avec la vraie chimie et biologie des sols, où tout se transforme mais rien ne disparaît par enchantement, et encore moins les métaux lourds, les « jardins urbains », c’est très loin du paradis. Et oui, nous vivons dans la très riche Europe, mais non, nous ne sommes pas épargnés par les conséquences de notre mode de vie. Il n’y a pas qu’en Chine où cultiver, ça craint. Je soupçonne qu’ici aussi, cela peut être très déconseillé. Lire la Suite →

jardin urbain = jardin toxique (1)

Jardin urbain à Gent (BE), photo Lamiot, Wikimedia commons

Jusqu’au 22 août 2012, j’ai cultivé des tomates cerises, de la menthe (avec succès), du basilic (moyen),  de la verveine citronnée, j’ai aussi tenté les courgettes, d’autres légumes, bref, un peu de tout, le maximum possible sur mon balcon. En bio, évidemment. Les tomates avaient un goût divin, le reste, c’était pas mal aussi. Alors j’en parsemais mes salades en toute bonne conscience. Prochaine étape : tenter d’outrepasser mon dégoût pour tout ce qui ressemble à des vers pour me mettre … au lombricompostage. Objectif : diminuer ma pollution tout en augmentant la fertilité de mon grand bac à fleur. Mon père était enthousiaste. Il m’avait déjà passé commande pour que je lui refile par la suite quelques vers pour son propre compost et ses roses chéries.

Et puis patatras, j’ai lu l’article « Ciel mon jardin » du Canard enchaîné, daté du mercredi 22 août 2012. Dans le canard, il y a chaque semaine au moins un article de vulgarisation accessible aux gens avec une culture scientifique plutôt minimaliste, généralement en page 4. Quand on lit ça, on ne sait plus trop quoi manger, ni comment l’humanité va pouvoir survivre au pic pétrolier ou au changement climatique à plus 3°. La seule consolation est que cette lecture protège contre les arnaques les plus grossières de l’industrie agro-alimentaire.

Ce mercredi-là 22 août donc , l’article résumait une recherche parue dans la revue « Environnemental Pollution » : des chercheurs en botanique de l’Université technique de Berlin avaient analysé la composition de 28 potagers urbains plantés sur les toits de cette ville. Et le canard de nous informer que : « (…) Les légumes sont fortement contaminés aux métaux lourds, au point que leur consommation peut présenter un risque significatif pour la santé (..). » (p.4) Lire la Suite →

regime low carb : update (2)

J’ai atteint un poids qui me convient, aux alentours de 68 kilos (ma balance n’est pas fiable), avec un indice de masse corporelle entre 25 et 26. J’ai maintenu ce poids sur la durée. Et modifié mes habitudes alimentaires sur le long terme. J’ai refait récemment des analyses sanguines et les résultats sont bons. Je n’ai pas de cholestérol, même si je mange assez gras.

Je continue de manger nettement moins sucré que la moyenne.  J’évite au maximum de consommer du sucre pur, surtout dans les boissons. Je continue à avoir du stévia sur moi, je sucre presque toujours mes thés et cafés avec cet édulcorant s’ils sont nature. Par contre, je prends souvent des cafés crème sans sucre. Au début de ce changement alimentaire, j’ai tellement souvent pris des cafés viennois, que je n’ en ai plus du tout envie. Je ne bois quasiment plus de jus de fruit. De temps à autre, je bois des Schorle: ces boissons suisses allemandes qui mélangent de l’eau minérale avec du jus de fruit et de l’eau minérale  (la proportion de jus de fruit est généralement entre 30 % et 50 %). Ici, je n’en trouve qu’à la pomme. Je bois aussi parfois du coca ou du rivella light …même si je me doute bien que c’est pas du tout top, rapport à l’aspartame.

Pour les en-cas, je continue à prendre des noisettes, des noix ou des amandes. Du chocolat très noir aussi. Je mange tous les fruits et tous les légumes (sauf les endives vapeurs : mais qui peut bien aimer ça ?)

Je mange très peu de riz et de pommes de terre.  Je mange aussi plus de légumineuses, dont l’indice glycémique est toujours bas. C’est mon fast-food perso : une boîte de haricots noirs, borlotti ou rouge, je rince bien l’eau, je mets dans une casserole avec une bonne quantité de beurre, éventuellement du persil et voilà. Ça prend 5 minutes. Je mange des pâtes, souvent complètes, mais pas toujours.

Il y a des trucs que je ne fais plus. Le hareng au petit-déjeuner, ça ne me dit plus rien.  Mais c’était au départ un choix personnel (un amour du hareng, legs d’un amour hollandais) : pas du tout une obligation pour un régime pauvre en glucide ! Je mange des fois du pain au petit-déjeuner, ça dépend. Mais jamais de la baguette ou du pain de mie. J’ai enfin compris comment faire du pain maison mangeable (après des années de vains efforts). Je privilégie la farine d’épeautre, dont le pain a un indice glycémique faible.

Je bois très peu d’alcool, depuis toujours. Il doit être possible de maintenir un poids stable en consommant un verre de vin par jour (en tant que femme) ou deux (en tant qu’homme), mais un régime pauvre en glucide est totalement incompatible avec la consommation régulière de bière. La bière a un indice glycémique de 130, soit plus que le sucre nature !

En conclusion, il semble bien que je sois tirée d’affaire, question poids.Déjà deux ans et pas de reprise, pas d’effet yo-yo. Pas de restriction calorique.

Autour de moi pourtant, je ne peux que constater que l’épidémie d’obésité gagne chaque jour du terrain.
Mais pas chez tout le monde. Pas chez les plus riches que nous. Ou en tout cas, dans des proportions bien moindres. Les enfants du ciné-club que fréquente mon fils et ceux de sa cour de récré, ils n’ont pas le même tour de taille, y’a pas photo. Il adore ce ciné-club, tant mieux pour lui. Moi j’aime beaucoup moins l’attendre à la sortie. Je me sens mal habillée, en décalage.

Alors je continue de m’intéresser à l’alimentation. J’ai ouvert un autre blog : http://obesitemalnutrition.wordpress.com. Il est consacré exclusivement à l’alimentation, au surpoids et à l’obésité. J’y rends compte de mes lectures sur le sujet. J’y explore notamment l’hypothèse selon laquelle l’obésité est une des formes de la malnutrition.

La paix des morts

6 juin 44, le débarquement sur les plages de Normandie. Ces plages transformées en charnier ce jour-là.

Mon grand-père était pasteur, aumônier dans les troupes britanniques. Séparés des siens, soumis au secret le plus total pendant tout la longue préparation du débarquement. Mon grand-père a encouragé ces hommes promis au sacrifice. Il a sans doute communié et prié avec eux. Qu’a-t-il bien pu leur dire ? Sur quels versets ?

Les hommes ont débarqué, lui avec, dans la deuxième vague. Il a survécu. Il a enterré tous les hommes qu’il a pu. Les fragments de corps. Tout. Tout ce qui avait sans doute été un homme.

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Facebook (désinscription)

Je me suis désinscrite de facebook. Et ce n’est pas un processus facile. Je me suis énervée pendant tout un moment sur le site, puis j’ai cherché et trouvé une marche à suivre en français, grâce à ce tutoriel: :http://www.tomsguide.fr/article/facebook-desinscrire,2-87-2.html.  Facebook veut tellement nous garder comme client que lorsqu’on clique sur le bouton signifiant que notre désinscription est  définitive et irrévocable ….. facebook répond que celle-ci ne prendra effet que dans 15 jours et que d’ici là, toute reconnexion ravive immédiatement notre compte ! Tant de sollicitude me paraît suspecte. Lire la Suite →

soin du visage : bio et pas cher

Ma routine « soin du visage » est d’une grande simplicité : je me démaquille avec un mélange eau florale d’oranger + huile de colza. Et c’est tout. Quand j’ai mis du mascara ou des trucs du genre, je me démaquille à l’huile de coco vierge (ou peut mettre du ricin aussi, mais je préfère la texture du coco comme huile pour tout le corps).

Quand je prends un bain, j’en profite pour me mettre du miel liquide sur le visage (y compris les lèvres). Le miel, ça hydrate, ça désinfecte, ça apaise les rougeurs, ça régule le sébum, c’est donc génial pour tout type de peau, contre la morsure du froid, contre l’excès de soleil, pour les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes. Bref, j’ai un pot de miel à demeure dans la salle de bain.

Contre les boutons, mon arme secrète, c’est le mélange : bicarbonate de soude + miel. Je fais une petite pâte, je la laisse une quinzaine de minute. Suite à l’action du bicarbonate de soude, le bouton se dessèche complètement mais la peau ne devient pas meurtrie pour autant, grâce à l’action cicatrisante du miel. Lire la Suite →

Huile de massage aux huiles essentielles

Recette de base :
2 CS huile végétale (colza, tournesol, arachide, coco, jojoba, amande douce…) + 3-8 goute huile essentielle (HE)

Précautions à prendre :

  1. ne pas appliquer d’huile essentielle directement sur la peau (risque d’irritation, de brûlure)
  2. ne pas surdoser (jamais davantage que 4 gouttes dans une cuillère à soupe d’huile)
  3. aucune utilisation durant les 3 premiers mois de la grossesse, se limiter à l’HE de lavande par la suite et ne jamais masser le ventre
  4. les HE d’agrume (citron, pamplemousse, orange, mandarine…) sont photosensibilisantes. Ne pas s’exposer au soleil durant les deux heures suivant leur utilisation
  5. cette huile de massage est réservée à un usage externe. Ne convient pas à un massage érotique. Ne pas appliquer sur les muqueuses (sexe, anus, bouche, yeux).
  6. ne pas masser une personne avec de la fièvre, blessée ou malade

Si on respecte ces quelques précautions, les huiles essentielles permettent de créer une multitude d’huiles de massage qui sentent bon et nous font du bien. 2 cuillères à soupe d’huile suffisent généralement à masser tout le corps d’une personne. Lire la Suite →

Words by Jana Greene

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